Interrogatoire de Peter Cofield [PV Kaylah]

Après la réouverture du dossier sur le meurtre de Georgia Kelly son ex petite amie, Peter s’était douté que tôt ou tard il verrait les flics débarquaient chez lui pour l’emmener au poste et l’interroger. Peter n’était pas dupe, il savait très bien qu’il était l’un des principaux suspects dans cette affaire et au fond il comprenait pourquoi, il avait toutes les raisons de lui en vouloir et c’était le cas mais jamais il ne l’aurait tué, et il fallait vraiment avoir du temps à gaspiller pour perdre son temps avec lui ! Bref le jeune Cofield avait eu raison car le lendemain matin de la réouverture du dossier, une voiture était venue gentiment se garer devant chez lui. Deux flics avaient sonné à sa porte alors qu’il était en train de regarder les infos locales à la télé, Peter les avait suivit sans problème car cela n’aurait servi à rien de riposter, les flics n’avaient donc pas eu besoin de recourir aux menottes et c’était tant mieux car le souvenir de ces ronds de fer sur ses poignets n’étaient pas des meilleurs !

Voilà donc à peu près trois heures que Peter était enfermé dans cette salle d’interrogatoire et commençait à s’impatienter. Jusqu’ici il avait vu défilé maintes fois des policiers tout aussi con les uns que les autres et qui s’impatientaient encore plus que lui ce qui le faisait marrer au fond. Peter les faisait tourner en bourrique se foutant de leur gueule ouvertement mais ces petits cons n’y voyaient rien, la police avait vraiment changé ces derniers temps, maintenant ils envoyaient des petits débutants pour une affaire telle que celle du meurtre de Georgia ! C’était d’un pathétisme tordant pour le jeune Cofield qui ne manquait pas une occasion de les envoyer paître, occasion très présente car ils ramassaient erreur sur erreur ces poulets de pacotilles.

Peter les menait à bout et le voyait bien vu qu’à chaque fois ce n’était pas le même flic qui rentrait dans la pièce, les pauvres ils ne devaient pas avoir l’habitude de personnes comme lui, ils devaient être habituer de voir des gentils petits mecs coopérants dans leurs futiles écoles de flics seulement ici, à La Salle c’était totalement différent, les habitants n’étaient pas dupes et avaient des longues années de galère dans le cul pour savoir comment se défendre verbalement. Peter faisait partit de ces gens là et ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds.

Tapotant légèrement des doigts sur la table métallique, le jeune homme gardait les yeux fixés sur la vitre de verre en face de lui sachant très bien qu’il était observé derrière sans doute par un chef de police, des psys et tout le tralala. Il avait cru que le dernier flic à être passer dans la salle aller finir par craquer si il restait une seconde de plus avec lui, il faut dire que Peter ne l’avait pas raté celui-là. A présent il ne voyait plus de flics défiler, ils devaient sans doute en train de méditer sur un plan pour le faire cracher au moins une petite information car leur récolte était nulle jusqu’à présent.

Laissant échapper un soupir d’ennui, le jeune homme regarda sa montre puis recommença à tapoter sur la table montrant bien que la situation commençait à l’agacer. Jusqu’à présent il avait été plutôt gentil mais si il s’énervait cela risquer d’être très amusant mais surtout dangereux…Peter allait à nouveau regarder le cadran de sa montre quand la porte s’ouvrit enfin…

Je me trouvais derrière la vitre qui donnait sur la salle d'interrogatoire, je tenais assister à cet interrogatoire, Peter Cofield etait un des principaux suspects dans cette affaire et il etait donc de mon devoir d'assister à son interrogatoire, cependant les flics de se poste étaient vraiment des bons à rien, plusieurs policiers avaient déjà defilé devant cet homme qui etait un chieur, c'etait le cas de le dire, je me rappelle même avoir vut l'un des policiers sortir en pleure de la salle d'interrogatoire, j'en avais assez d'être sur la touche, bien que je devais guarder mon identité secréte je n'avais pas le choix je devais le faire parler sinon il ne dirait jamais rien et tans pis si tous le monde savaient que j'etais de la CIA, de toute maniére je n'aurais pas put guarder le secret eternellement.

Aprés avoir eu l'autorisation du comissaire du comissariat bien que je me fichais complétement de son autorisation, ma juridiction allé bien plus haut que la sienne. Je penetre dans la salle, je le fixe dés mon entrée et m'asseois sur une chaise devant lui et croise mes jambes mettant ma jambe gauche sur ma jambe droite, puis je pose mes mains sur mes genoux tout en continuant de le fixer droit dans les yeux.

" Alors Mr Cofield vous ne semblez pas disposez à parler, avez vous des choses à vous reprocher dans cette affaire ? "

Peter regardait la porte s'ouvrir calmement, le jeune homme se cala contre le dossier de sa chaise et croisa ses bras sur son torse musclé. Un de ses sourcils se arqua d'étonnement en voyant une jeune femme entrer dans la pièce, un sourire sarcastisque et moqueur se dessina sur ses lèvres tandis que ses yeux clairs parcouraient du regard la jeune femme. Il l'observa épiant le moindre de ses mouvements et la suivit du regard quand elle vint s'installer devant lui. Il ne répondit pas de suite à ses paroles continuant à l'observer, au bout d'un moment il se redressa et posa ses ses coudes sur la table.

"Ils voient que leurs petits toutous ne sont pas à la hauteur alors ils m'envoient une femme maintenant ? Intéressant..."

Son sourire s'élargit légèrement tandis que ses yeux se mirent à briller de malice. Un léger rire suspicieux s'échappa de sa gorge tandis qu'il passa une main dans ses cheveux les ébourrifant au passage avant de replanter son regard de braise dans celui de la jeune femme.

"En général quand on ne dit rien c'est qu'on a .... rien à dire"

Il haussa un sourcil moqueur comme si c'était une évidence pour tout le monde, apparemment non. Effectivement pourquoi il parlerai vu qu'il n'avait rien à dire, vu qu'il n'avait pas tuer cette putain de garce !
Pourtant l'assurance que dégager Peter aurait du suffir à leur faire voir qu'il n'avait rien à cacher car en général un coupable ne serait pas aussi détendu que lui. Enfin oui il avait peut-être un petit truc à cacher vu que son alibi ne tenait pas la route mais ca c'était personnel et il ne risquait pas d'en parler.

Je continue de le fixer pendant qu'il essayait de faire son interessant devant moi, heureusement que j'arrivais à guarder mon calme et heureusement que j'etais observé sinon cela ferai déjà plusieurs minutes que je lui aurait mis un bon coup de poing en pleine figure. Je le regarde poser ses coudes sur la table puis je replonge mon regard dans le sien en prenant la même position que lui.

" Leurs petits toutou sont bon à rien, quand au fait que je sois une femme ca n'a aucune importance, de toute facon les femmes sont toujours plus efficace que les hommes dans ce genre de métier "

Je me recole alors au dossier de ma chaise tout en le regardant sourire essayant une fois de plus de contenir l'envie que j'avais de lui en coller une en pleine figure. Cependant je continuais de le fixer celui qui arriverait à me faire baisser les yeux n'ai pas encore né. Je me lève alors de ma chaise et m'asseoit sur la table qui me separait de lui et je repolonge mon regard dans le sien.

" Dîtes moi ce que je veux savoir et aprés vous pourrez partir, mais seulement aprés m'avoir dit ce que je veux "

Peter voyait très bien à son regard qu'il commençait à l'agacer si ce n'était déjà fait, elle aussi était nerveuse cela se voyait. Il lui tappait sur le système et Peter adorait cela, pousser les gens au bout de leur limite, il savait très bien le faire et n'en était pas à ses premiers essais. Voit qu'elle meurt d'envie de m'en coller une ce qui n'arrête pas de me faire sourire encore plus

"Vous devriez modérer vos paroles mademoiselle je ne pense pas que leur chef derrière cette vitre soit très heureux de vos paroles. Modeste avec ça, j'adore"

Un sourire candide plane à présent sur mes lèvres, je me fous royalement de sa gueule et le pire j'aime ça, je vois que l'agace tout comme les autres, ces petits cons n'ont décidemment rien compris, tous les même, quel pathétisme. La regarde se lever et s'asseoir sur la table, arque un sourcil et la laisse plonger son regard dans le mien, elle pouvait toujours rêver si elle voulait que je baisse le regard.

"Et qu'est ce que vous voulez savoir ? Si j'ai tué Georgia ? Qui est le tueur ? Je suis désolé de vous le redire mais vous perdez votre fichu temps avec moi."

Je reste assise sur la table tout en continuant de le regarder, je le regarde sourire et me retourne pour regarder la vitre, je n'en n'avais rien à faire d'eux ma juridiction etait plus forte que la leur et si ils n'étaient pas content de mes méthodes ils n'avaient qu'à appeler mes supérieurs. Je me retourne alors vers le jeune homme.

" Je n'en n'est rien à faire d'eux, je ne suis pas sous leur ordres et j'ai tout les droits dans ce petit patelin quand au fait que vous adoriez ma modéstie je suis desolé de vous dire que je n'aime rien chez vous "

Je le regarde sourire cette fois ci ca en etait de trop, je sers alors mon poing et lui envoit en pleine machoire, ca me faisait un bien fou, puis je descends de ma petite table et commence à faire les 100 pas dans la pièce tout en guardant mon regard sur lui.

" Vous allez me dire ce que je veux savoir, si ne voulez pas me le dire de votre plein gré il n'y a pas de soucis j'aime la manière forte, vous me l'avourez sous la torture, c'est comme vous voulez dans les deux cas j'obtiendrai ce que je veux "

Les yeux de Peter restaient rivés sur la jeune femme, son sourire mutin plaqué sur ses lèvres lui donnait un air tout à fait détestable et l'effet escompté marchait à la perfection car il l'agaçait avec grande évidence.

"Peut-être mais vous êtes dans leur patelin et je commence à les connaître assez bien pour être sur qu'ils ne se laisseront pas marcher sur les pieds par une petite fliquette qui se croit tout permis rien que parcequ'elle n'est pas sous leur juridiction, ici les femmes ne sont pas très bien vus continuer à jouer à wonderwoman et vous le verrez par vous même."

Quand elle m'envoit son poing en pleine mâchoire je ne bouge presque pas, voilà à quoi ca sert les durs entraînements on est beaucoup plus dur qu'avant. Me masse la mâchoire avec une main et lève des yeux moqueurs vers elle

"On pert son sang-froid inspecteur ? Et pour votre gouverne je n'ai que faire de ce que vous pensez de moi, j'en ai rien à foutre que vous aimiez un truc ou pas chez moi, c'est mes dernières préoccupations"

La regarde faire les 100 pas dans la pièce, pas très sérieux pour un flic de montrer autant de nervosité, elle croit bien si prendre avec moi mais elle se fout le doigt dans l'oeil. Eclate de rire à ses paroles, elle est marrante celle là.

"La torture ? Dis donc ma jolie on est plus au 17ème siècle. De plus je ne crois pas que vous avez l'autorisation pour tabasser un suspect surtout que vous n'avez pas assez de preuves pour le foutre en tole, vous seriez en tord mademoiselle...Mais biensur ce n'est pas à moi de vous apprendre la loi vous la connaissez surement déjà normalement"

Me fout carrément d'elle, imagine déjà les sourires des flics du patelin derrière la vitre, elle n'aurait jamais du me frapper grosse erreur de sa part.

Je continuais de marcher dans la pièce, il croyait tout savoir sur moi mais il ne savait rien, il prenait peut être le fait que je fasse les 100 pas pour de la nervosité, mais ce n'etait pas le cas, il pensait que je n'etais qu'un simple inspecteur il avait une fois de plus tord, il croyait que je n'avais pas l'autorisation de le torturrer une erreur, une de plus, les flics d'ici ne pouvait rien contre moi, je pouvais les faire renvoyer d'un simple coup de fils à mes superieurs, eux ils etaient là pour me preter mains forte dans mon enquêtre et rien de plus

" Vous croyez tout savoir Mr Cofield, mais vous ne savez rien, ces flics de se patelins je peux les faire renvoyer d'un simple coup de telephone à Languely, j'ai le droit d'utiliser tous les moyens necessaires temps que j'obtient ce que je veux et ces flics qui sont derrière cette vitre ne peuvent rien faire pour vous protéger de plus si vous croyez que je ne suis qu'une simple inspectrice vous vous mettez le doight dans l'oeil, ou ailleurs si cela vous chante "

Je retourne alors m'asseoir sur ma chaise croisant mes bras et mes jambes decidant de reprendre l'interrogatoire

" Alors reprenons, quel etait vos rapports avec la victime, Georgia Kelly ? "

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