A Trade With Muddles [Libre]

Charlie entra poussant la porte vitrée du poste de police avec le pied. Sa main droite portant un sac de provisions en papier craft et l'autre tenant un gobelet de café tout juste acheté et la laisse de son chien autour du poignet, elle utilisa donc sa dernière ressource : son pied gauche. Elle entra, provocant une sorte d'incrédulité autour d'elle. Elle se dirigea en haussant les épaules vers l'acceuil tenue par une hotêsse qui devait être là depuis la création de la ville. Aimable comme une porte de prison et ressemblant franchement à une femme sur qui on aurait déversé de la lave en fusion. Une horreur. Comme si on l'avait mis là pour dissuader les habitants de cette ville de venir porter plainte ou pour effrayer les futurs délinquants juvéniles. Bref. Elle s'avança donc et posa son sac sur le comptoir, profitant ainsi de sa main libre pour ôter ses lunettes. D'un ton (pratiquement) pas aimable, elle demanda avec un ton sarcatisque; en posant un coude sur le bureau :
"Alors merveilleuse Doris...Des messages ?"
La vieille femme releva la tête, l'air mauvais comme si Charlie empestait le purin. Elle la toisa du regard et rétorqua de sa voix rocailleuse de fumeuse :
"Vous ne travaillez pas ici, je suis pas votre secrétaire Mademoiselle Floyd."
Elle baissa sa tête et regarda son chien comme si elle allait lui vomir dessus :
"Il n'a pas à être là, ça fait trente fois qu'on vous le dit !"
Charlie haussa les épaules avec un air de je-m'en-foutisme royal et dit :
"Mais vous savez très bien que j'écoute jamais !"
Puis elle ratrappa son sac, but une gorgée de café et contourna le comptoir pour se diriger vers le vieux bureau qu'on lui avait confié.
C'était probablement le poste de police le plus horrible qu'elle n'avait jamais vu. Aussi lugubre et sombre que cette ville. Elle s'affala sur la chaise, posant son gobelet près de l'ordinateur, qu'elle alluma. Elle détacha son chien qui se dirigea comme à son habitude dans le vieux panier au du bureau. Elle se recula un peu, restant quelques minutes à observer le dossier gros comme un dictionnaire posé sur son bureau...L'affaire Georgia Kelly. Des milliers de suspects, de mobiles et aucun indice. De quoi s'arracher les cheveux et devenir frappe à dingue. Ce qui donc, était la raison pour laquelle on l'avait envoyé ici. Elle se redressa, s'assit en tailleur et tira le dossier vers elle, pour le feuilleter de nouveau. Passant les pages au hasard et lisant en diagonale, elle n'entendu pas que son supérieur la halait depuis quelques secondes :
"Agent Floyd !!!!!"
"Quoi bordel ? Oh 'lut monsieur ! Quoi de neuf ?"
"Arrêtez de jouer à la plus maligne ici. Vous n'êtes pas à San Antonio."
Charlie lui lança un regard mauvais qui aurait pu le tuer si ses yeux avaient été remplacés par des lances flammes. Il posa ses mains sur son bureau, l'air grave et sérieux :
"Vous n'avancez pas. Vous passez vous journée dehors. Votre pause déjeuner devrait normalement durer deux heures et vous, vous la faites durer le double."
Chalrie haussa les épaules et détourna son regard du sien et lâcha, tout en continuant de feuilleter :
"Je virens d'arriver, je me perds facilement"
Pris d'une soudaine montée de colère, il arracha le dossier de ses mains, la forçant à le regarder.
"Ecoutez moi bien...J'ai été très sympa avec vous Floyd...J'ai accepté vos excès de langage et de comportement, votre chien puant, votre passé...alors il faudrait pas non plus me prendre pour un con. Vous passez vos journées à feuilleter ce dossier sans rien trouver et vous repartez chez vous comme si de rien n'était. Alors moi je vais vous secouer un peu."
Charlie serra les hanses de son fauteuil, sentant ses ongles, perforés le cuir miteux. Elle se mordit la joue de l'intérieur et souffla pour garder son calme et ne pas lui sauter sauvagement à la gorge. Ce dernier se redressa et fit un signe vers l'extérieur :
"Il y a une personne avec qui vous devriez parler..."
Charlie se ramolit sur son fauteuil, exaspérer de parler avec quelqu'un sur cette affaire...

[ Désolé du retard ]

Comme tous les matins, Ryan descendit à sa boite aux lettre pour y récupérer le courrier. La première enveloppe contenait des factures de téléphone, il y’avait ensuite de la pub, rien de bien intéressant, c’est alors que la dernière lettre attira son attention. Elle était marqué du sceau du commissariat de police. Cela ne laissait présager rien de bon généralement. Ce n’était pas la première fois qu’il en voyait une comme ça. Ryan l’ouvrit et la parcourut rapidement. Il était convoqué au poste ce mercredi pour subir un interrogatoire concernant le meurtre de Goergia. Il s’en était douté, il se demandait justement quand on allait l’appeler. Ce n’était pas étonnant qu’on veuille lui parler étant donné que c’est un des principaux suspects. Il trouvait que cela servait vraiment à rien, il leur avait déjà tout la fois précédente, il y’a cinq ans. Ils n’avaient qu’a juste lire le rapport qui avait été fait. C’est pas aujourd’hui qu’il allait avoir quelque chose de plus intéressant à leur dire. M’enfin, c’était la procédure alors il se devait d’y aller. Surtout qu’il y’était obligé, sinon il risquait d’avoir des ennuis, et puis il ne voulait pas leur donner des raisons de plus de le soupçonner. Lui et les agents de l’ordre ça n’a jamais été le grand amour. Il a d’ailleurs déjà eut des démêlés avec eux. Il a déjà été arrêter deux fois, une pour avoir insulter un flic, et une autre pour avoir provoquer une bagarre dans un bar qui a dégénéré et fait beaucoup de dégâts. Mais à chaque fois il s’en était bien sorti, grâce à l’argent du beau-papa. Ho ça n’aurait tenu qu’a lui il l’aurait laissé pourrir en tôle, mais il a du céder sous la pression de sa femme pour payer la caution. Ryan l’avait déjà remercié pour cela, mais si il se serait très bien débrouiller dans son aide. En tout cas il savait que maintenant si il avait des problèmes, il n’était plus question de compter sur l’aide de ses paternels. Il était comme qui dirait en froid avec eux depuis des années déjà, plus précisément depuis le meurtre de Goergia. Ils leur reprochaient sa mort. Si c’était pas beau l’amour des parents. En tout cas au moins il n’était pas mis en garde à vue, parce que l’autre fois il en avait eut pour 48 longues heures où on l’avait charcuté de question. Il espérait que cette fois il allait tomber sur un flic sympa.

Le jour J arriva, et Ryan se présenta comme prévu au poste de police. Quand il franchit le seuil de la porte, la première réaction qu’il eut c’est de faire une grimace. Ça n’avait pas changé depuis sa dernière visite, les lieux étaient toujours aussi lugubre. Mais bon ça n’avait rien d’étonnant, après tout dans une petite ville comme la Salle on pouvait pas s’attendre à autre chose, il était habitué. D’ailleurs il se demandait pourquoi il n’était toujours pas parti d’ici, après tout rien ne le retenait. En ce moment il y penser de plus en plus sérieusement à mettre les voile, quitter ce trou paumé. Ryan s’adressa à un homme qui lui désigna une porte de l’index. Il se dirigea donc d’un pas lent vers l’endroit indiqué. La porte du bureau étant ouverte Ryan s’engouffra à l’intérieur. Il fut quelque peu surprit de découvrir une jolie femme installée sur son fauteuil. A côté se trouvait un chien confortablement lové dans un panier. La blondinette devait sûrement être plus jeune que lui.

« Bonjour. Je m’appelle Ryan Connors, c’est sûrement vous l’inspecteur chargé de m’interroger ? »

» Shooping [libre]
» Envie de glace [libre]
» *Forteresse de solitude* (libre)
» +. Une petite soirée .+[Libre]
» quand l'appétit va... (libre)