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 Entre doutes et vengeance... (libre)

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AuteurMessage
Nancy Summers
AUTORITÉ LOCALE J'en fais baver aux suspects, et alors?
Nancy Summers


Féminin Nombre de messages : 287
Age : 34
HUMEUR : Versatile mais toujours hautaine !
PHRASE FÉTICHE : Je ne suis pas un modèle d’amabilité mais j’ai la classe et l’élégance ça compense !
LOVE : L’amour n’a été conçu que dans l’espoir de rendre heureux les plus faibles.
Date d'inscription : 01/04/2007

Interrogatoire
As-tu tué Georgia?: Mon rôle était de veiller sur elle, qu’elle question incongrue !
Où étais-tu, lors de la mort de Georgia?: Sûrement avec un client ou entrain de faire mon taf, danser sur le comptoir !
Culpabilité:
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MessageSujet: Entre doutes et vengeance... (libre)   Entre doutes et vengeance... (libre) Icon_minitimeMer 11 Avr - 21:51

Bien que les montagnes isolées étaient logiquement un endroit tranquille et en paix partielle, oui, aucun bruit de voitures, de pollutions, de passants ou autres bruits insupportables et nuisibles de la ville, Nancy avait décidée de y faire escale, se levant d’une humeur à marcher et ne pas se poser de questions. Un endroit tranquille et en paix partielle, oui, aucune bagarre ne s'était ébruité, et s'il y en avait eu ici, personne d'autres que les coupables ne pouvaient le savoir. Il restait donc tout de même ce petit doute sur la tranquillité de ce lieu, mais Nancy fit un effort et laissa son fidèle pistolet dans sa chambre d’hôtel. Il était rare, très rare, de la voir sans son arme fétiche. Elle faisait partie d'elle, tel un arc avec ses flèches.

Il était environ 6 heure du matin, ou peut-être bien 7... Dans ses eaux là, tout bonnement. Il faisait peut-être froid, elle ne savait le dire. Elle sentait le vent et la brise sur sa peau, mais ne sentait pas la température froide, du moins pas douloureusement. Son corps émanait lui même une chaleur suffisante, il était ainsi possible pour elle de ne se vêtir que d'une veste, et de ne jamais porter de pull.

Nancy ne dormait pas beaucoup en ce moment, tournant sans cesse dans son lit tourmentée par tout ce qui venait de lui tomber dessus. Certes elle n'avait jamais vraiment été une fana des nuits endormies, et préférait de loin sortir que de s’ennuyer sur son sort ! Nancy Summers se laisser aller? Et puis quoi encore, trop obnubilée par sa quête de retrouver le meurtrier de Georgia, ses pensées sombres et ténébreuses de son passé qui ne cessait de la hanter et de le rattraper au galop !

Elle avait changé ses derniers temps, depuis son arrivée à La Salle oh oui, elle avait changé, personne ne pouvait le nier, pas même elle, à son plus grand regret. Elle ressentait des choses auparavant inconnues pour son coeur, des sentiments basiques pour d'autres. Inquiétude, appréhension, loyauté, regret... Qu'elle horreur d'être submergée par des pensées, des questions, des craintes... Elle s'en serait bien passer !

Etrangement, elle qui ne rêvait jamais et ne vivait aucune animation durant ses nuits, avait été submergée d'un atroce cauchemar, revenu la hanter à plusieurs reprises.
Elle revoyait tout bêtement la scène de la mort tragique de sa mère, les adieux assez rapide de son père, renier ses sentiments, jugés comme un fardeau aux yeux de la jeune femme. Au moment où sa vue se flouait dans son rêve, que le froid l'envahissait, que sa tête lui tournait et son sang s'échappait peu à peu de son coeur pour venir ruisseler sur le béton brut, au moment où elle mourrait, enfin, et bien elle se réveillait en sursaut. Rêve étrange, sensations encore inconnus pour la jeune femme, des doutes…mais comment était ce possible tous ces doutes, elle qui c’était jurée de chasser toutes pensées de ce type, devenir la femme si perfide et sans cœur qu’elle était, cette perception ne l’amusait pas et encore moins l’enjouait.

Après avoir passé la soirée à drainer des moindres informations sur la mort de Georgia, au moins avoir une piste, ce qu’elle savait faire de mieux à vrai dire, elle était rentré dans sa petite chambre d’hôtel, bredouille et lasse, avec une certaine amèretume dans la bouche, un sentiment d’échec qu’elle avait en horreur, qu’elle ne pouvait supporter. Elle s'était douchée, changée puis avait poser ses armes avant de sortir dans la nuit.

Nancy avait marchée, marchée, marchée... Ses pas allaient seuls là où ils le voulaient, sans qu'elle n'en demande rien. Ils la conduisirent dans le centre, jusqu'à ce que ses yeux prennent la relève. Ils remarquèrent les longues étendues de champs perdues au longs qui étaient légèrement en dehors de cette ville qui décidément lui réserverait encore de nombreuses surprises. Surprises bonnes et mauvaises biensur. Hésitant un petit moment, elle se décida néanmoins à s’aventurer là bas, n’ayant rien de plus attractif à faire de toute façon..

Sportive, la jeune femme escalada le petit muret qui délimitait le terrain, d’un simple saut elle reussisa donc à se retrouver de l’autre coter sans pour autant à faire grand effort ni à se salir. Une rambarde de pierre faisait la limite entre la route et les champs. Elle s'y avança et, posant une main contre les roches froides, fixa le ciel. Le ciel était si troublant, limpide, comme perdue dans le néant tel étaient les pensées de la jeune femme qui se retrouvaient perdue dans d’imperpétuels songes affreux et douteux, mais l’altitude était si haute empêchant le vent de venir faire trop voltiger ses longs cheveux châtains.
Il faisait sombre, mais au loin, elle distinguait la lueur violette du soleil qui s'apprête à se lever. Elle serait là pour le voir en direct live, s'étendre et réchauffer les ruines de la ville un peu plus loin. Droite et immobile, fixant l'horizon et l'infini, Nancy Summers avait réussi à faire le vide dans ses pensées...

...
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